Bahija Kibou et Léa De Mira-Godinho ont associé leurs compétences et leurs univers pour réaliser la carte de vœux 2022 de la coopérative. Retour sur cette belle coopération avec les intéressées.
Comment vous êtes-vous rencontré·e·s ?
Léa : On s'est rencontré sur le salon Coventis (salon sur lequel la coopérative avait un stand dédié à ses entrepreneurs). On est venu sur le stand pour prêter main forte et on a eu l'occasion d'échanger comme ça. De découvrir nos univers esthétiques respectifs et de se dire qu'on avait peut-être quelque chose à faire ensemble.
Comment vous décririez votre activité en quelques mots ?
Bahija : Je suis créatrice graphique et formatrice. Je fais aussi du conseil stratégique dans le domaine de la communication. J'accompagne particulièrement les associations et projets de l'ESS pour les aider à construire une communication qui correspond à leur réalité. Pour ça je fais de la formation professionnelle, de la création graphique et de l'accompagnement stratégique en structure pour accompagner les projets dans la restructuration de leur communication (retrouver les services proposés par Bahija sur son site).
Léa : Pour ma part je suis calligraphe sous le nom de Mirage of Ink. Mon travail est de sublimer les mots et de mettre en forme la communication des entreprises ou apporter une touche unique à des événements de la vie courante (retrouvez les créations de Léa sur son compte Instagram).
Pourquoi avez-vous eu envie de travailler ensemble ?
Bahija : On a été mises en relation par Régine Moullet (administratice de la coopérative) puis très vite le courant est passé. Ce qui a facilité les choses aussi c'est qu'on a aimé l'esthétique de chacune et puis il y avait là une occasion concrète et immédiate pour coopérer.
Quels sont les avantages à travailler en collectif ?
Léa : Je trouve que ça permet davantage une ouverture d'esprit. Surtout pour nos métiers créatifs ça nous permet de confronter nos univers et nos esthétiques.
Bahija : Ça nous a permis aussi de sortir de notre zone de confort parce qu'on a dû mêler nos univers. Ce qui est chouette aussi, c'est de découvrir un univers qui te plait puis c'est vachement gratifiant de travailler avec quelqu'un dont tu apprécies le travail et qui apprécie le tien en retour.
Léa : Oui puis ça permet de faire plus connaissance en coopérant sur un projet concret.
Et les contraintes ?
Bahija : L'agenda. En tant qu'indépendant·e on a des agendas chargés et pas toujours compatibles. Même si ça n'a pas été une grosse difficulté, cela a quand-même été une contrainte. Dans les collaborations en général la question de l'agenda est importante. Au-delà de ça, je n'ai pas ressenti d'autres difficultés.
Léa : Il faut être à l'écoute et flexible parce que justement on n'est pas seul·e et puis quelque part, on doit des choses à l'autre. On est coresponsables du projet.
Bahija : Oui mais malgré ça le format coopératif fait que ça n'a pas été si compliqué parce qu'on a intégré la Maison de l'Initiative pour ça quelque part.
Et justement, quel rôle a joué la Maison de l’initiative dans tout ça ?
Bahija : Ça a été le point de rencontre. Maintenant on sent qu'on a besoin de réactiver le réseau. Moi j'ai envie d'être dans le faire, d'être dans l'action. Donc quand on nous a proposé de faire la carte de vœux, j'ai dit oui parce que c'est du concret et que ça incarne la raison d'être de la Maison de l'Initiative.
Envisagez-vous d'autre coopération après celle-ci ?
Bahija : moi je suis venu à la MI en grande partie pour cette dynamique coopérative. Je ne crois pas à la compétition agressive, au contraire je crois que même sur un même métier, on peut être complémentaires et apporteurs d'affaires.
Léa : Oui c'est aussi dans cet état d'esprit que j'envisage ma vie d'entrepreneure. C'est davantage intéressant d'avoir des gens avec qui partager ce qu'on vit et pouvoir se solliciter pour des collaborations.